samedi 22 octobre 2011

Kabila: doutes autour de sa nationalité

Joseph Kabila
             Nous avons souvent entendu cette phrase, dans les milieux des "combattants" congolais un peu partout: KABILA EST RWANDAIS. Et quand nous posons des questions aux congolais vivant au pays autour de la nationalité du président, eux non plus ne nous donnent pas des réponses exactes. Est-il congolais ou pas? Est-il important qu´un non fils du pays soit à la tête du Congo? Congolais ou pas, n´a t-il pas le droit de gouverner? Pourquoi tant de questionnement autour de lui alors que le peuple congolais ne doutait pas de la nationalité de son père? Nous avons fouillé dans les archives pour analyser cette question de nationalité de Kabila.

               Pour analyser la situation, nous avons essayé de consulter certains sites sérieux et là nous tombons sur des informations bâclées, ne nous emmenant nulle part. La seule chose qui a retenu notre esprit est que le CV actuel du président congolais a été écrit par M.Kudura Kasongo, 5 ans après son accession au pouvoir. La biographie élaborée par Kudura Kasongo précise bel et bien que Joseph Kabila est le fils de Laurent Mzee Kabila et de Madame Sifa Maanya. Nous ne nous sommes pas arrêtés là. Nous avons retrouvé le livre écrit par un belge du nom de Erik Kennes sur la vie de Mzee Kabila. Ce livre de 450 pages publié en 2003 sous le tire: "essaie biographique sur Laurent desiré Kabila" affirme également que Joseph Kabila serait le fils de Laurent Desiré Kabila et de Mme Sifa Maanya. Quelque temps après la publication du livre, certains historiens belges qualifieraient ce livre de "peu réussi" parce que l´auteur aurait contacté des personnes n´ayant pas assez de connaissance sur la lutte et la vie de L.D. Kabila. 


                  L´histoire nous fait voir que les rwandais Tutsi, pour fuir le massacre de Hutu en 59-60, se sont réfugiés dans les pays voisins: l´Ouganda, la Rdc, Le Burundi, la Tanzanie. Au Congo, ils ont eu la nationalité zaïroise dans le temps de Mobutu. L´histoire nous révèle également que ce peuple Tutsi a longtemps subit des menaces et des tueries de la part des Hutu. Leur leader Kagame a longtemps combattu pour leur libération et réintégration. Au Congo, ils ont été également menacés quand Mobutu a tenté de retirer leur nationalité en 95. Pour répondre à ces menaces, ils ont eu comme allié et représentant Mzee Kabila qui, pour avoir essayé de se débarrasser de l´Ouganda et du  Rwanda, ses anciens alliés serait assassiné à Kinshasa. Le nouveau  représentant des congolais d´origine Tutsi (banyamulenge) prendra alors le pouvoir. Son but sera alors de défendre les tustis réfugiés il y durant des décennies au Congo et de reconnaître leur nationalité congolaise. Cependant, la guerre à l´Est est menée par des soldats ougandais et rwandais et par des milices Hutus, réfugiés au Congo depuis la fin du génocide de 1994. Ces milices interahamwe (Hutu) que Kagame reclame tant leur retour au Rwanda pour leur jugement et emprisonnement. Dans tous ces combats de l´Est, le Rwanda et l´Ouganda on eu à se servir des richesses du Congo ( des mines d´or et de diamant ) équivalant à des millions de dollars.
Si le président congolais est réellement congolais, pourquoi le pays ne  reprend t-il pas le contrôle des richesses de l´Est que le Rwanda et l´Ouganda se servent à leur guise? S´il est réellement congolais, pourquoi serait-il l´ami de Kagame dont les soldats ont commis tant de viol et de massacre au Congo? Kagame était invité à fêté le 50eme anniversaire du Congo avec les congolais. Qu´est ce que cette amitié nous cache en réalité? S´il est congolais, pourquoi ne s´explique t-il pas autour de la question sur Nkunda Batware, actuellement au Rwanda?

                    Il sied de signaler que la Communauté internationale a plongé le Congo dans cette situation en favorisant le peuple Tutsi que les Hutu ont massacré en 94 sans son intervention. Au lieu de crier dans la rue "KABILA EST RWANDAIS", il serait mieux que les congolais prennent conscience et cherche à reprendre le contrôle de son pays. Un congolais d´origine à la tête du pays et  l´elaboration des lois (sur les réfugiés, sur la politique extérieur, ...) et la  (re) modification des articles de la constitution que Kabila Joseph a modifié en sa faveur pour gagner les élections, seraient parmi des pistes des solutions. Le peuple congolais ne doit pas se confier à la communauté internationale. Il faut gérer ce problème entre nous!


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jeudi 20 octobre 2011

Le Congo n´a pas besoin des " combattants" mais des LOIS

Marche des combattants en Europe
            Nous avons analysé la situation actuelle du Congo et avons remarqué que  de partout dans le monde, les congolais se font entendre par des marches, la violence, en annulant des concerts, proférant des injures et des menaces allant jusqu´à tabasser certains hommes politiques en fonction. Le nom "combattant", est attribué à tous les mécontents du régime Kabila et "collabo" à tout celui qui se montrerait tolérant face au régime de Kinshasa. 

          Les congolais sont mécontents et en colère. Mais selon nous, leur façon de procéder est vaine et dispersée comparativement aux tutsi rwandais. Ces derniers se montrent plus avisés et réfléchis ( récente rencontre de Paul Kagame et ressortissants rwandais en France) pendant que les congolais agissent de manière égarée et ne sont pas unis. Nous avons eu à visiter les sites des congolais, des différentes vidéos ont été visionnées et nous avons constaté que les congolais sont pour la plupart loin de comprendre le vrai problème. Ils se basent sur des arguments non fondés et manquent des explications sur certains faits et même des preuves. 
          Les congolais n´ont pas besoin de la violence mais des lois pour réparer ce que Mobutu a laissé en chantier. Les congolais ne doivent pas se perdre en cherchent l´appui  de la communauté internationale qui soutiendrai sûrement les congolais d´origne rwandaise nous imposant une autre forme de 1+4,  mais plutôt entamé un dialogue entre congolais vivant en RDC et ceux de l´etranger pour résoudre le problème.

Pistes des solutions

Selon nous, les congolais doivent tous ensemble comprendre le problème, dialoguer, et restés unis pour trouver des solutions. Le peuple a un grand rôle à jouer dans ce processus de paix parce que c´est lui qui vote des parlementaires qui ont la grande responsabilité de votre des lois. Et ces parlementaires doivent être conscients  du problème pour enfin voter des lois salutaires. Si possible, voter des lois par un référendum durant lequel le peuple congolais aura son mot à dire. Parmi des lois qui pourraient être votées pour un retour à  la paix dans les grands lacs et stopper le vol des ressources du Congo de toute part, nous proposons ceci:
  • Attribuer la nationalité aux rwandais restés longtemps (les banyamulenge) sous le sol congolais
  • L´interdiction des congolais d´origine rwandaise de briguer des hauts postes d´Etat comme la présidence, le sénat et le parlement.
  • Permettre aux congolais d´origine rwandaise de reprendre leurs terres et activités
  • Le droit aux associations
  • Démilitariser tous les troupes étrangères entre autres les interahamwe Hutu au Congo
  • Rapatrier les auteurs du massacre des Tutsi au Rwanda pour enfin être jugés par la justice rwandaise
  • Retracer les frontières rwando-congolaises
  • Libre circulation des personnes et de leurs biens entre les deux pays

La Rédaction

Le Congo subit la défaillance de la Communauté Internationale

Le partage du pouvoir
                   Le maréchal Mobutu s´en est allé mais laisse le pays avec un gros problème qui ne sera pas résolu de si tôt. Lui qui a eu une part dans le conflit rwandais, laissera le pays dans une grande confusion. L´ouganda de son côté avait soutenu les Tutsi lors des conflits pendant que les mobutistes à l´époque, avaient régi des lois contre eux. La législation zaïroise mette en place des mesures pour méconnaître la nationalité zaïroise des tutsi qu´elle avait  protégée dans le passé. Les Tutsi avec en tête James Kabare, maintenant ministre de la défense rwandaise et ancien chef d´état major sous le régime de Laurent Kabila, Nkunda Batware et Salim Saleh , auraient mené quelques actions militaires au Burundi en 2006, tentant de renverser le président Hutu en place. Joseph Kabila serait parmi les refugiés Tutsi qui se sont installés dans les pays voisins du Rwanda, entre autres la Tanzanie.

Le Congo en échange contre la défaillance de la communauté Internationale

            Des milliers de Tutsi ont été massacrés en 94 sans l´intervention de la communauté Internationale. Bien que L´Onu, les USA aient demandé pardon en présentant leurs excuses aux Tutsi, la France dirigée par François Mitterand à l´epoque, ne dit mot (Jusqu´à ces jours). Les Tutsi se sentant menacés au Congo ont eu le feux vert de l´occident pour gérer le problème inter-communautaire dans les grand Lacs. Ils  avaient beaucoup a demandé et à exiger à la communauté Internationale qui a laissé l´armée zaïroise de Mobutu, la France de François Mitterand et les Hutus les tuer comme des mouches. Les tutsi réfugiés au Congo demandent leur reconnaissance en échange. Mobutu serait resté ferme lors des négociations sur le bateau Utenika et Kabila Laurent, qui était un allié des Tutsi, accède au pouvoir par les armes: La minorité Tutsi zaïrois ont enfin quelqu´un pour les défendre à la tête du Congo, comme récompense  de la Communauté Internationale.

Kabila Laurent Tué et remplacé par un autre représentant des Tutsi congolais

            Porté à la tête du Congo avec l´aide des soldats rwandais Tutsi, Kabila Laurent, ne veut plus marcher pour le compte de ses anciens alliés. Il mobilise la population, les artistes et favorise une haine contre les rwandais. La communauté Internationale de son côté,  voulant récompenser les Tutsi devrait changer son plan. Kabila Laurent sera tué et remplacé par Joseph Kabila. Les anciens opposants et Mobutistes ne voulaient pas resté à l´eccart. Ce qui a valu l´organisation des dialogues inter-congolais de Sun city 1 et 2 en Afrique du sud pays membre de l´Onu et du conseil de sécurité. La solution pour apaiser tout le monde sera le partage du pouvoir entre d´un coté les congolais et de l´autre, les tutsi congolais. Et maintenant nous nous demandons si l´emprisonnement de Jean-Pierre Bemba n´était pas une manière de le mettre hors de la course au pouvoir.

Jolie Kabwe




Mobutu s´en va, laissant derrière lui un problème non resolu

Mobutu malade et aidé par Nelson Mandela
                La RD Congo n´enttretient plus des relations amicales avec son plus proche voisin, le Rwanda. Le conflit racial opposant deux ethnies rwandaises dépasse les frontières pour continuer au Congo , non seulement entre les ressortissants  de ces deux ethnies  mais également entre les congolais et les rwandophones "à nationalité douteuse". 
                  Cette polémique autour de la nationalité date du temps de Mobutu. L´ancien président congolais (Zaïre à l´epoque) qui a soutenu pour sa part les Hutu au pouvoir lors du génocide rwandais de 94, avait fait voté des lois donnant la nationalité congolaise aux tutsi fuyant les représailles Hutu vers les années 59-60. Ces anciens Tutsi (banyamulenge) installés à l´Est du Congo et devenus zaïrois par la loi, se retrouveront vers les années 95 face à un problème. Après le génocide de 94 et la prise du pouvoir au Rwanda par le FPR de Tutsi anglophone Paul Kagame (d´abord comme vice-président, puis président), les milices hutu (interahamwe) et deux millions de civils pour la plupart hutu affluent au Congo. La cohabitation entre les banyamulenge (zaïrois d´origine Tutsi) et les hutu devient difficile.


Le régime mobutiste sera vite dépassé, buté à une hostilité anti-tutsi qui s´est installé au Congo. Ce régime de Mobutu n´hésitera pas à remettre en cause les acquis de la nationalité des Tutsi zaïrois, entre autre les banyamulenge. Ces derniers qui sont arrivés au Zaïre à l´époque, dans les années 59 et devenus zaïrois seront assimilés aux nouveaux réfugiés rwandais Hutu venus après le génocide de 94.

                 Le 28 avril 95, le parlement zaïrois adopte une série de résolutions destinées à considérer tout rwandais comme étant un réfugié, y compris les banyamulenge à qui la législation zaïroise avait donné la nationalité.
 Le régime de Mobutu ne s´arrête pas là. Il accuse les Tutsi zaïrois d´avoir obtenu la nationalité d´une manière frauduleuse et appelle à leur expulsion, à l´annulation des contrats de propriété et à l´interdiction de leurs associations. 
               Les Banyamulenge se savent désormais menacés et n´heisteront pas à prendre des armes le 13 octobre 1996 au Kivu contre le régime de MOBUTU. Le AFDL débuta sa lutte avec à sa tête Laurent Desiré Kabila et réussira à renverser Mobutu et récupère le pays en 1997. Laurent-Désiré Kabila prendra alors la direction du Zaïre devenu Congo.


Les Tutsi, minoritaire et ne constitua que 15% de la population rwandaise ont été poussé à l´exil peu avant l´indépendance du Rwanda par les Hutu. Mais ils n´ont jamais effacé de leur esprit l´idée de revenir un jour dans leur pays. Depuis son exil en Ouganda, le Tutsi anglophone Paul Kagame, et Leader des Tutsi au sein du FPR a mené des combats pour assurer la paix et la réintégration des siens.


Le dialogue dans le fameux bateau Utenika, sous l´auspice de l´Afrique du Sud, se passait entre d´un côté Mobutu, celui qui a soutenu un Hutu au pouvoir, Juvénal Habiarimana qui a massacré de milliers des Tutsi, sous l´oeil indifférent de la France et de l´Onu et de l´autre, Kabila, le représentant des banyamulenge (zaïrois Tutsi) que le régime de Mobutu menaçait d´expulser du Zaïre vers les années 95.

 Carine Mpela

Comprendre le conflit au Congo en fouillant dans le passé

           Le Congo a t-il retrouvée sa paix? Est- il réel que la guerre est finie? Pourquoi ce conflit a t-il eu lieu? Ces questions de départ nous ont permis de comprendre ce qui se passe dans notre pays et il nous a fallu fouillé dans des livres et entamé tout un processus pour analyser la situation au Congo. Le point de départ était de suivre la politique rwandaise pour comprendre la nôtre. C´était un peu fou au départ mais nous nous sommes rendus compte que pour comprendre le conflit au Congo, les pistes de réponses se trouvent au Rwanda. Il est clair que nos deux pays sont désormais liés. Comment? Les lignes qui suivent nous en diront plus.


 Avant le génocide Rwandais
                       Le malheur du Congo vient du Rwanda mais le Congo ne subit pas tous ces événements douloureux par hasard. Son malheur est d´y avoir pris part, en soutenant les perdants et ce peuple majoritaire Hutu, avec l´appui de la France et de la Belgique. Avant l´arrivée des colons allemands au Rwanda, les hutus et les tutsi (15% de la population) formaient deux groupes ethniques vivant ensemble. Les tutsi minoritaire étaient aristocrates, intelligents et dirigeaient le pays en dominant sur les Hutu. Cependant les colons allemands avec leurs idées racistes, puis les belges ont vite transformé ces deux ethnies en deux races. Les belges qui soutenaient les tutsi au pouvoir pendant la colonisation, se tourna contre eux car ces derniers cherchaient à devenir indépendants. Tout juste avant l´indépendance, les tutsi se sentaient menacés et de centaines de milliers ont fui le Rwanda, se réfugiant au Zaïre à l´epoque dès les années 59, en Ouganda, Burundi et Tanzanie. C´est l´état dans lequel l´homme blanc a laissé le Rwanda. Un pays qui est devenu indépendant avec des divisions raciales  à son sein.
Ces tutsi réfugiés, n´enleveront pas de leur esprit l´idée de réintégrer leur pays, leur terre. Ils ont l´idée de renter mais avant tout, ils vont dès les années 80 se défendre en créant leur propre groupe armée, le FPR (Le Front Patriotique Rwandais).


Les Tutsi et les hutus  au Congo: le début du problème

                          Selon les normes internationales, il est permis à toute personne menacée de mort de se réfugier ailleurs pour sa sécurité et c´est ce que les tutsi rwandais avaient fait dans le temps en s´installant au Congo, dans l´est du pays. Très tôt, sous le régime de Kasa-vubu en 63, les premiers conflits avaient éclaté dans cette partie du pays opposant les autochtones Nande, Hunde et Nyanga aux banyarwanda (les réfugies rwandais). Kasa-vubu n´a pas pu résoudre le problème que Mobutu, grâce à son coup d´Etat, tentera de résoudre à sa manière. Mobutu accéda au pouvoir par coup d´etat, retrouve un pays uni sauf à l´Est où des conflits subsistait encore entre les autochtones et les réfugiés qui d´ailleurs seront protégés par les Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Deux ans après son investiture, Mobutu supprime tous les camps des réfugiés Tutsi-Hutu et les intègrent à la population autochtones. Selon nous, Mobutu avait trouvé une solution pacifique mais fragile parce que l´intégration des réfugiés manquait des lois efficaces pour l´accompagnée.


Problème de nationalité

                       Face aux problèmes de nationalité des réfugiés rwandais intégré désormais dans la population congolaise, Mobutu a compliqué la situation en votant des lois qui en même temps leur donnait et leur refusait  cette nationalité.  

Ce qui a jusqu´à ces jours créé un sentiment générale selon lequel les " banyamulenge, banyarwanda" sont des congolais à "nationalité douteuse".

Le Zaïre à l´époque vote une loi le 5 janvier 1972 : Loi N° 72-002  qui précise que  «les personnes originaires du Rwanda-Urundi établies dans les provinces du Kivu avant le 1er janvier 1950 à la suite d'une décision de l'autorité coloniale, et qui ont continué à résider depuis lors dans le pays jusqu'à l'entrée en vigueur de  la présente loi, ont acquis la nationalité zaïroise à la date du 30 juin 1960» 

                  Le 29 juin 1981 le projet de Loi N° 81-002 relative à la nationalité abroge les deux précédentes. L'article 4 : «Est Zaïrois, aux termes de l'article 11 de la Constitution à la date du 30 juin 1960, toute personne dont un de ses ascendants est ou a été membre d'une des tribus établies sur le territoire de la République du Zaïre dans les limites du 1er août 1885, …. »

Le 1er juin 1991 marque le début de l'opération d'identification des nationaux pour les populations du Nord et du Sud-Kivu et de Moba (Province du Katanga où vit un nombre important des Banyamulenge). Le pouvoir en place a refusé d'identifier les descendants des transplantés ( les réfugiés venus de Rwanda appelés banyarwanda) comme des nationaux. Suite à cela des incidents ont éclaté surtout dans le Kivu. Le nombre de victimes est estimé à plus ou moins 30 personnes.

 
la formation des interahamwe

                         Au Rwanda, il n´existait plus un peuple mais deux races dont la concurrence était inévitable. Les tutsi avec le FPR dirigé par son leader Paul Kagame et soutenu par l´Ouganda, cherchaient à protéger les siens pendant que les Hutu au pouvoir,  dirigeaient sans partage après l´accesssion du pays à l´indépendance. Dès 1990, le FPR  commença son combat militaire contre le pouvoir en place. Les Tutsi poussé à l´exil par les Hutu, voulait revenir sur leurs terres et y vivre comme dans le passé. " Il y avait deux options", a affirmé Paul Kagame. "rester un réfugié et un apatride ou continuer à espérer qu´un jour, la communauté internationale résoudrait le problème ou enfin faire face à la réalité et comprendre que l´oppression étant exercé par la force, il fallait s´y opposer par la force", a t-il ajouté.

                      Pour faire face aux menaces des Tutsi, les Hutu consolida leurs troupes appelés Interahamwe qui massacra les Tutsi en 1994 (le génocide rwandais) avec le soutien de la France, l´aide de Mobutu et la passivité de l´Onu. Malheureusement le pouvoir Hutu fût renversé et les groupes des interahamwe se réfugient comme d´habitude à l´est du Congo, emmenant avec eux deux millions de civils Hutu et suscitant une cohabitation difficile entre Tutsi et Hutu au Congo. Nous nous demandons par là si le conflit au congo serait le fruit de la vengeance Tutsi dans une terre étrangère? Nous en dirons plus dans notre prochain article.

Emilie Ngodjua, Marie-Noël Kabeya et Caroline Monga

mardi 18 octobre 2011

La Grande Bretagne face à la fraude électorale en RDC

Un poste d'inscription et de délivrance de la carte d'électeur 
          Les taxes payées par les britanniques ont permis à la Grande - Bretagne de réunir un montant de 22,5 millions de livre sterling pour financer les élections en RDC. Le pays de la Reine Elisabeth qui veut des élections libres et surtout transparentes se trouve maintenant face à un problème sérieux. Lui qui est parmi les grands donateurs en RDC, craint de soutenir une élection présidentielle frauduleuse. Normalement, les 22,5 millions de livre alloués à la RDC, sont destinés à l´enrôlement des électeurs. Mais le constat est que la CENI a déjà enrôlé des centaines de milliers des faux électeurs sur les listes électorales. Ce qui pourrait favoriser la réélection de l´actuel président Joseph Kabila, à la veille de ses 40 ans.  


      Joseph Kabila qui a hérité de la puissance de son père, a remporté la première élection démocratique du pays en 2006 et tient à sa réélection le 28 Novembre prochain. Lui qui a changé la constitution afin d´améliorer les chances de sa réélection, est déterminé à se faire réélire en truquant les urnes avec des votes frauduleux. Un tel résultat serait un sérieux revers pour la démocratie en Afrique et remettrait en question l´engagement du gouvernement britannique qui a tant investi pour le Congo. 
         Les militants congolais ont cependant demandé à la Grande-Bretagne de protéger son aide par l´envoie des observateurs électoraux, pour s´assurer que dans les 60.000 bureaux, le vote soit conforme aux normes électorales. Notons que l´Union Européenne a revu en baisse le nombre de ses observateurs en RDC de 300 en 2006 contre 112 en 2011 parmi lesquels 5 britanniques.
Pour lire la version anglaise de cet article publié dans un journal britannique "the telegraph" le 16 octobre dernier, cliquez sur le lien ci-dessous
http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/africaandindianocean/democraticrepublicofcongo/8830144/UK-pays-22.5-million-for-questionable-Democratic-Republic-of-Congo-election.html#disqus_thread

La sorcellerie au congo: est-ce la preuve de notre ignorance?

                  La sorcellerie existe-elle ou pas? La réponse dépend de chacun mais seulement après avoir suivi le cours de l´histoire, nous avons trouvé que la sorcellerie était plus courante dans les temps anciens, un peu partout dans le monde, au moment où les peuples étaient moins développés et n´arrivaient pas à apporter des explications aux phénomènes naturelles. Dans le temps anciens, surtout dans ces moments de pauvreté, les européens par exemple, croyaient aux fétiches, aux sorciers et sorcières. Il arrivait que ces derniers soient pendus ou brûlés vifs.
La médecine en ce temps là était moins développée et le traitement des malades par des rites mystiques était à la mode. Mais depuis, le monde a voulu trouver des réponses.

A Kinshasa, 500 000 enfants sont accusés de sorcellerie
                Tout à commencer au 17ème siècle qui marqua le début du changement en Europe (siècle des lumières). Pendant ce siècle, l´homme blanc a voulu pousser ses idées un peu plus loin. Il a de moins en moins recouru à la religion pour apporter des réponses aux phénomènes naturelles. C´est quoi la lune? l´eclaire? l´orage? la maladie? l´eau? l´ocean et la mer?... sont ils nos dieux? ou bien y a t-il des explications derrière tout ce que nous voyons?
A partir du 17ème siècle l´Europe a apporté des réponses scientifiques aux phénomènes. Ils ont mené des recherche pour affirmer que la maladie n´etait pas l´oeuvre des diables mais plutôt due à un dysfonctionnement dans le corps. Et depuis, tout peuple a suivi cette voie, a vu ses idées s´elargir dans la recherche pour donner des réponses scientifiques et exactes.

              Mais quand nous jetons un coup d´oeil au Congo, notre pays,  remarquons nous un progrès? L´homme noir recourt -il facilement à la sorcellerie quand il n´a pas des réponses? Oui ou Non? À chacun de tirer sa conclusion. De nos jours, des enfants sont chassés de la maison, brûlés, abandonnés... est ce la cause de la pauvreté? Quand un homme meurt dans la famille, cherchons nous à connaître la cause du décès ou voyons nous directement un sorcier? Pendant des moments difficiles, pensons nous directement  à un oncle ou à une tante "sorcier (ère)" qui nous veut du mal ou bien réfléchissons nous sur des vraies causes de nos malheurs? A cela nous nous posons la question de savoir si l´homme noir pousse ses idées plus loin. Vit-il 100 ans en arrière par rapport à l´homme blanc? Cherche t-il à comprendre? Ou bien veut-il rester attaché à sa coutume?

             Nous nous rendons compte que ce sujet est vaste car bien que l´homme blanc peut nous guérir avec ses différents médicaments, l´homme noir peut également guérir au moyen des plantes. Est ce un progrès pour autant? En lisant un livre d´histoire, je suis tombé sur une phrase où l´auteur a essayé d´expliquer le mot Europe. Selon lui, le mot Europe est tiré de Europa, nom que portait une déesse grecque et cela signifie: LARGE D´ESPRIT, L´INTELLIGENT. A cet auteur raison ou tort? le problème de l´homme noir est - il liée à sa tête ou bien à une certaine mentalité?


Le débat est lancé pour tout celui qui a un commentaire sur cet article. 

Carine Mpela

dimanche 16 octobre 2011

Passe le message

Bonjour à tous nos visiteurs!

        Ce blog a été crée à l´intenton de tout congolais. Il est l´oeuvre de cinq jeunes congolais qui ont  en commun un seul but, celui de faire passer des messages permettant aux congolais de comprendre différents événements qui se déroulent dans leur pays. Notre idée est issue de la situation dramatique en Afrique en général et au Congo, notre pays, en particulier. Nous pensons qu´un peuple conscient et éveillé est un peuple fort, capable d´exiger des choses de la part de ses dirigeants et de mesurer ou encore mieux de limiter la gestion de la communauté internationale. Originaires du Congo, nous avions été habitués à l´époque de Mobutu à la rumeur et souvent lui même le maréchal avait l´habitude de surnommer sa population de "balobiens et balobiennes". Ce constat a été fait justement à cause d´un manque d´information. Le peuple dominé et dans la peur n´avait pas le droit, sous la dictature du Maréchal de demander des comptes. Le peuple congolais a été habitué à subir sans rien dire et ce pendant longtemps.

                Dans ce site, nous allons publier des informations, écrites d´une manière simple et concise pour explique, éveiller la conscience du congolais et l´emmener à s´interesser aux affaires du pays. Il ne s´agit seulement d´écrire mais également d´analyser et de discuter entre nous. Nous sommes ouverts aux   suggestions et compléments concernant différents sujets postés. Ici, nous allons réfléchir ensemble pour comprendre le pourquoi des choses dans notre pays, les analyser et afin proposer des solutions. 

             "Passe le message", le nom que porte ce blog est un lieu de réflexion et d´analyse. Nous parlerons de la culture, de l´economie, de la politique... afin que tous ensemble soyons éveillés et surtout intéressés sur la chose publique car cela nous concerne tous. Nous avons le droit de savoir et de comprendre. C´est pourquoi, il est demandé à chacun de nous, de faire passer le message ICI!

La Rédaction